Simuler l’intelligence humaine, c’est bien l’ambition de cet ensemble de théories et de techniques que représente l’intelligence artificielle.
Alors oui, d’ores et déjà, des machines sont effectivement capables de faire cette simulation, mais en aucun cas, elles ne sont capables de remplacer le cerveau humain, qu’on se le dise !
D’ailleurs, l’humain lui-même ne connaît pas les réelles capacités de son cerveau !
Alors, faut-il vraiment craindre cette intelligence artificielle ?
Pour certaines fonctionnalités, il semblerait que non, pour d’autres, on est en droit de s’interroger.
Cette IA est encore plutôt controversée.
Essayons de voir ensemble, ce qu’est plus précisément l’intelligence artificielle, tentons de la définir sur une approche humaine.
Une définition complexe pour l’intelligence Artificielle
L’intelligence artificielle est généralement classée dans le groupe des mathématiques et des sciences cognitives faisant appel à la neurobiologie computationnelle et à la logique mathématique.
Oui définir l’IA reste complexe car elle reste compliquée à opérer et à partager.
Dans le langage commun le terme IA soit intelligence artificielle est devenu banal.
Ainsi, d’un point de vue large, on pourrait dire que l’IA désigne :
- d’une part, des systèmes qui sont du domaine de la pure science-fiction (IA dit forte), et,
- d’autre part, des systèmes déjà opérationnels en capacité d’exécuter des tâches très complexes. Dans ce second cas, on note déjà la reconnaissance de visage ou de la voix, la conduite de véhicule (IA dite modérée).
De ces faits, ces craintes spéculatives, comme quoi l’intelligence artificielle pourrait s’opposer demain aux humains, sont-elles réellement à craindre ?
C’est ce que nous allons tenter d’établir à travers tout ce que propose l’intelligence artificielle.
L’IA selon diverses technologies :
Déjà, il faut savoir que l’IA n’est pas si jeune qu’elle ne paraît, elle compte déjà une soixantaine d’années !
C’est en effet, une intelligence qui réunit des sciences, des théories et des techniques (logique mathématique, statistiques, probabilités, neurobiologie computationnelle et informatique).
Son objectif est bien de parvenir à faire imiter par une machine les capacités cognitives d’un être humain.
A ce niveau là, dans de nombreux domaines, elle est effectivement et déjà, plutôt étonnante, il faut le reconnaître. Alors, certains parleront d’apprentissage automatique : machine learning, d’autres hésiteront à employer le terme intelligence.
En effet, même si les résultats de l’IA peuvent sembler spectaculaires, dans la réalité et comparé au cerveau humain, ces données restent encore modestes.
Mais qu’en sera-t-il demain ?
Là est la grande question.
L’apprentissage automatique (machine learning), c’est quoi ?
L’IA a déjà connu deux périodes de fort développement. La première entre 1940 et 1960, puis la seconde entre 1980 et 1990.
L’IA a connu un nouvel essor en 2010 et ce, grâce aux algorithmes, c’est ce qu’on appelle aujourd’hui : apprentissage automatique. Tout a été mis en œuvre pour accélérer le calcul des algorithmes d’apprentissage. La possibilité d’exploiter avec efficacité s’appuie sur des fondements relativement anciens que sont :
- L’inférence bayésienne (XVIIIème siècle),
- Les neurones formels (1943) l’une des sous-classes de l’apprentissage automatique, et
- L’apprentissage profond dit deep learning.
L’apprentissage automatique opère donc un changement complet de paradigme avec une approche voulue comme inductive. Fini le codage à la main, ce sont les ordinateurs eux-mêmes qui s’en chargeront !
L’apprentissage automatique a donc pour but d’acquérir des connaissances déjà formalisées, de comprendre la structure de données pour pouvoir les intégrer dans des modèles surtout d’automatisation de tâches. On parle donc aussi d’apprentissage profond.
Quel est donc le futur de l’IA et quels sont tous ses enjeux ?
Si on se réfère à l’avis de certains experts de l’IA, l’ambition est bien de parvenir à imiter une cognition humaine ou animale. Cependant, avant d’en arriver là, de nouvelles découvertes devraient être faites. Nous n’en sommes donc qu’au stade de la simple évolution de technologies actuelles d’apprentissage automatique.
Ces technologies, qui relèvent essentiellement de la mathématique et de la statistique, ne peuvent donc pas agir par intuition.
Ainsi, et dès que l’on peut saisir cette grande différence, on peut comprendre qu’une forme de conscience artificielle n’est pas encore née !
Là où la vigilance doit s’imposer sur les ambitions de l’IA, et selon notre cerveau humain qui ne doit pas être reproduit, repose sur :
- des discriminations,
- des atteintes à la vie privée,
- sur la liberté d’expression.
Il convient donc de ne pas tout laisser faire.
Rendez-vous compte, que serait donc une société qui se réduirait seulement à un modèle mathématique ?
Pas très réjouissant tout ça non ?
Heureusement, il semblerait que l’homme soit encore bien plus complexe que tout cela et, tant mieux !
